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Léa Salamé sous pression au 20H de France 2 : entre erreurs récentes et critiques amplifiées

Depuis sa prise de fonction à la présentation du Journal de 20 heures de France 2, Léa Salamé est soumise à un examen médiatique et public d'une intensité rare. La nouvelle figure de l'information de la chaîne publique se retrouve au cœur d'une actualité mouvementée, cumulant les critiques qui amplifient la pression inhérente à cette fonction stratégique.

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Des erreurs qui ne passent pas

Ces dernières semaines, plusieurs incidents ont mis la présentatrice en difficulté et ont alimenté les critiques sur les réseaux sociaux et dans certains médias.

L'erreur la plus notable concerne un sujet diffusé à l'antenne sur l'hommage à Dominique Bernard, l'enseignant assassiné. Léa Salamé a elle-même reconnu publiquement l'erreur via son compte X (anciennement Twitter) le 14 octobre, indiquant :

"Une erreur a été commise hier à 13h et reprise à 20h lors de notre hommage à Dominique Bernard. Il n'a pas été assassiné après avoir montré des caricatures. Nous présentons, au nom de France Télévisions, nos excuses à la famille. Un erratum sera fait à l'antenne, à 13h et à 20h."

Cette confusion factuelle, même si elle a fait l'objet d'un erratum, a braqué les projecteurs sur la rigueur du journal, d'autant plus que l'information a été répétée lors de l'édition du soir qu'elle présente.

Au-delà de cette bévue, le style et l'approche de Léa Salamé sont également scrutés. Les critiques, souvent très vives, ne manquent pas de commenter ses interviews et ses choix éditoriaux. L'exposition de la présentatrice est telle que la moindre imprécision ou le moindre écart est immédiatement relevé.


Une exposition et un contexte politique délicat


Si ces erreurs sont inhérentes à la difficulté de produire un journal quotidien en direct, l'intensité des critiques dirigées contre Léa Salamé s'explique par plusieurs facteurs.

D'une part, son statut de figure médiatique très exposée, habituée aux interviews politiques musclées dans d'autres émissions, la rend particulièrement visible. Comme l'a rapporté une source média, « Le 20H c'est elle, donc quand ça merde… » soulignant que la personnalité du présentateur cristallise toutes les attentions.


D'autre part, son compagnon, Raphaël Glucksmann, étant une figure politique de premier plan (président du mouvement Place publique), son rôle au 20h est examiné à l'aune de l'échéance présidentielle de 2027. Cette situation, bien que non liée à ses erreurs de présentation, ajoute une couche de complexité à sa position, France Télévisions devant veiller strictement à l'impartialité de ses figures d'information. Des spéculations sur un éventuel retrait temporaire si l'engagement de son conjoint venait à devenir trop important circulent déjà, prouvant l'extrême sensibilité de sa position.


Face à la pression, Léa Salamé doit désormais faire face au double défi de consolider la crédibilité de son journal et de gérer une exposition médiatique où chaque mot et chaque erreur sont examinés à la loupe.

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