Scandales en série : Le Fiasco de Miss Univers 2025 éclipse la compétition

La 74e édition du concours Miss Univers, censée être une vitrine de glamour mondial, s'est transformée en un champ de bataille médiatique. Entre insultes publiques et controverses post-couronnement, l'édition 2025 restera dans les mémoires bien plus pour ses dérapages que pour l'éclat de sa lauréate.

Rappel des Faits : Miss Univers 2025, de l'élection au scandale

L'événement a été marqué par plusieurs incidents qui ont soulevé une vague d'indignation internationale :

• L'Insulte en Direct : L'un des moments les plus choquants a été l'attaque verbale d'un animateur de la soirée, Nawat Itsaragrisil, qui aurait qualifié publiquement Miss Univers Mexique, Fátima Rocha, de "débile" après sa prestation. Un incident qui a déclenché un tollé sur les réseaux sociaux et forcé l'organisation à s'excuser.

• La Controverse Post-Couronnement : Fraîchement élue, la Danoise Victoria Kjær Theilvig a fait face à une violente vague de critiques. Une ancienne vidéo d'elle, où elle chante une chanson contenant un terme racialement offensant, a refait surface peu après son sacre, jetant une ombre sur sa victoire et relançant les débats sur le passé des candidates et le rôle des Miss dans la société moderne.

• Les Tensions Autour des Règlements : Bien que ce ne soit pas un incident isolé, l'année 2025 a mis en lumière la libéralisation des règles de Miss Univers (acceptant des candidates mariées, mères ou transgenres). Bien que saluée par certains comme un pas vers l'inclusivité, chaque sélection a été soumise à une surveillance et des critiques accrues, montrant la difficulté de concilier tradition et modernité.

Ces événements successifs ont terni l'image du concours, accusé de manque de professionnalisme dans la gestion de ses événements et de ses intervenants. Pour beaucoup d'observateurs, la compétition a dérapé, privilégiant le drama au détriment de l'esprit de compétition et du respect.

Si Miss Univers cherche manifestement à se réinventer en multipliant les "coups d'éclat" pour gagner en visibilité, l'organisation française privilégie une ligne de conduite plus rigide et consensuelle. Tandis que Miss Univers flirte avec les limites du sensationnel, l'institution Miss France maintient un cap plus conservateur, ce qui lui épargne, pour l'instant, les fiascos retentissants qui ont secoué l'édition 2025 du concours mondial.

La France, représentée cette année par Ève Gilles (Miss Universe France 2025), a pu observer à distance un spectacle où le titre de "reine de beauté" est malheureusement passé au second plan derrière la controverse.